Histoire de Buredo no sekai

Tout commença lorsque les trois fleuves furent créés, Kuro à l’ouest, Shiro à l’est et Tōmeina au centre, traversant le pays de part en part. On raconte que lorsque la planète en eut assez de la nature humaine, elle explosa, se scindant en quatre comme si elle était blessée. De ces failles naquit les trois Dieux qui se partagèrent la terre, mais ils ne furent pas les seuls à en sortir.

Aujourd’hui épurées et affaiblies, des essences de ces failles ont perdurées dans le monde des vivants, certaines errant toujours, d’autre aillant été scellées dans des armes et d’autres encore choisissant un nourrisson pour s’y implanter. C’est ainsi que son apparût les héros, parfois appelés les demi-dieux, des êtres dotés d’une puissance et d’une vitesse incroyables. On raconte qu’un héros peut à lui seul décimer une armée de cent hommes de gardes, bien qu’ils aient longtemps été pourchassé comme des mutants, ils sont aujourd’hui le centre de la société.

Mais alors que les héros ne sont plus considérés comme un danger, une autre menace se profil à l’horizon, obligeant tout le monde humains ou non à se grouper et se serrer les coudes. Des hordes de monstres envahissent peu à peu le monde, les cataclysmes semblent se multiplier.

C’est ainsi que tous commencent à craindre une nouvelle rupture, un déluge de malheur s’abattant sur le monde et venant terminer ce qui avait été commencé il y a des siècles. Mais pour beaucoup, la rupture n’est peut-être pas ce qu’elle semble être, cette fois, elle ne se présentera pas sous la forme de faille dans la terre et le ciel. Elle pourrait-être bien plus dangereuse que cela.

Histoire du sage

« Le monde tel que nous le connaissons n’existera plus, nous devons nous y préparer »

Dans un monde ou les guerres font rage, les villageois se rassemblent autour des forces militaires qu’elle connaissent, les clans, ces grandes familles pas forcement liées par le sang mais plus par une philosophie sont des puissances bien plus grande que celle des simples gardes. Elles doivent assurer la sécurité des leurs, mais également des villageois sous leur protection. Les samurais et les ninjas, de fiers combattants aux mille et une armes se voient alors accablés d’une lourde tache. Entre les monstres grouillant et les bandits, nul doutes qu’ils doivent tout mettre en œuvre pour maintenir une sorte de paix. La dignité et la loyauté ont souvent plus de valeur que l’argent ici, et le moindre serviteur peut avoir plus de valeur qu’un combattant pour peux qu’il soit l’image même des valeurs instruites par le clan.

Les tensions sont au plus haut, chaque clan étant persuadé de savoir la nature de la future rupture ou encore de savoir comment la combattre, ils créent parfois des alliances, plus ou moins sérieuses, mais se vouent en généralement une guerre perpétuelle. Parfois ordonnée, parfois dans le chaos le plus total, mais avec toujours la fierté la plus total pour la gloire et la pérennité de leur peuple. Et tout cela sans pour autant compter sur l’intervention des bandits, les pirates et les corsaires, les mercenaires pouvant changer de camps à tout moment, les solitaires qui n’ont pas de loyauté ou d’attachements propres. Les différentes race ne s’entendent pas spécialement bien, certains pense que l’égalité est idéale en temps de tourments et d’autre que les races inférieures doivent être asservies pour le bien de la guerre.

Un jour un sage voyagea à travers le monde pour mieux connaitre ces divers clans et apprendre le sens de la vie humaine. Il partit de la soit disant capitale, Aoichi, au centre dirigée par le Clan Kousei, une famille honorable qui prônait avant tout l’entraide et les liens, ils pensaient que la catastrophe ne pourrait-être gérée que grâce au concours de tous, que seul une unité parfaite leur permettrait de la combattre. Leur emblème est un ouroboros d’argent sur font bleu avec au centre une croix représentant les trois fleuves. Le sage traduisit cela par une volonté de renouveau, de croire en le futur après la rupture, et que cela ne pourrait se faire qu’un faisant se rejoindre les deux parties les plus opposées du monde, les faibles et les forts, les hommes et les femmes, les bandits et les nobles. Il s’aperçut bien vite qu’ils étaient assez pacifiste dans leur raisonnement, mais que la guerre ne leur faisait pas bien, aussi bien contre d’autres clan que en interne, chaque acte divergeant de leur philosophie devait-être puni. En outre une société très bridée et enchainées aux traditions dictée plutôt par des samouraïs. Quand il en eut assez apprit, il continua sa route vers le sud, suivant le fleuve Tōmeina.

Au bout de plusieurs semaine il atteint la ville portuaire de Kohaku no nami, vivant de pêche et de commerce. Cette grande ville plus étendue que la capitale même, abritait deux clans. Le clan Gin no me, composé principalement de ninja est bercé par sa puissance, collectant des taxes lui permettant de devenir plus puissant de jour en jour. Ils ont des yeux partout, dans plusieurs villes, des sortes d’espions en somme, prêt à tout pour acquérir une plus grande puissance même si pour cela il doivent faire tomber les autres clans ou leur voler des plans. Leur emblème est un œil en argent massif auréolé de vagues, cet emblème est en général frappé sur une pièce de monnaie et il ne l’affichent pas au grand jour. Ils partageant tant bien que mal leur territoire si vaste avec un groupe de mercenaire qui leur loue parfois leur service. Les Akai nami sont des combattants peu loyaux, tentant de profiter de la peur ambiante pour vendre leur service au plus offrant, parcourant le monde en fonction de leur contrat. Mais en général certains hésitent à les engager si leur offre n’est pas suffisamment alléchante, pouvant être trahis à chaque instant si une plus grosse somme est proposée. Ils sont représentés par un dragon rouge protégeant une sphère d’or.

Fort de ces rencontres, le sage partit ensuite vers l’ouest, arrivant près des montagnes il put contempler la ville majestueuse de Kirameku. Cette ville entièrement taillée à flanc de montagne dans la roche, résistante aux incendies. Pour y pénétrer il faut passer sur un pont traversant l’immense précipice l’encerclant, la muraille venant vous faire ensuite face avec pour seule issue une grande porte richement sculptée, encadrée de deux serpents de cuivre se livrant une lutte acharnée. Les premiers niveaux sont occupés par le peuple, mineurs et chercheurs de pierres précieuses, tandis que le niveau supérieur abrite le clan Hisui no hana, profitant d’une vue imprenable sur la vallée pour prévenir toute attaque. C’est aussi la seule ville a avoir une division spéciale de geishas, certaines étant de simples dames de compagnie, d’autres étant des combattantes hors pairs aux charmes et manières parfaites. Leur symbole représente une rose rouge aux épines monstrueuses.

Le sage, bien qu’épuisé continue alors sa route à travers les marais du nord, escorté pour éviter les monstres et les animaux affamés. Il parvint tant bien que mal à atteindre Kurai īguru, la ville la plus attaquée du royaume, constamment sous les hordes de bêtes et de chimères. Pourtant les combattant qui l’habitent ne sont pas sans ressources et ne tombent jamais, s’en relevant plus forts que jamais. Ils sont habitués aux terrains difficiles leur offrant un avantage stratégique sur tout combat sur leur terrain. Le clan Rinyūaru qui le dirige est considéré comme des yokais par le peuple qui voient en eut des sorciers mais sans pouvoir se passer de leur présence. Ils n’ont pourtant pas plus de pouvoirs que les autres mais l’environnement ténébreux des marais leur donne une aura terrifiante. Ils pensent avant tout à se protéger, vivant cachés, défendant leur territoires comme des démons. Ils ont une stratégie différente des autres, profitant du marais pour effrayer leur victimes auparavant par des bruits et des cris, ils capturent parfois des monstres pour les lâcher sur d’éventuels intrus. Ils vénèrent le dieux neutre, considérant que la nature est leur alliée en ce monde. Ils sont très habiles en tortures mentales, mais détestent tout ce qui est torture physique, considérant que le corps d’un être n’a pas à pâtir du fait de son esprit, tout comme un esclave n’a pas à être châtié pour les actes de son maitre. Leur emblème est un arbre mort sous lequel pousse de petites fleurs sur un fond noir.

A bout de force il se rend alors à la ville de Kinshu, à l’est. Une petite ville sans le moindre pauvre dans la rue, tellement propre au milieu de la plaine qu’elle parait fausse. Elle est dirigée par le clan Sora no hoshi , très discrets et pas tellement porté sur la lutte de pouvoir. Ils gardent la ville en ordre sans se soucier tellement des conflits externes, se rabattant sur la religion pour éponger leurs peurs. Ils sont particulièrement neutre, ne favorisant aucune ville par rapport à une autre, partageant leurs informations à qui voudra les entendre. Seule chose qui leur tient à cœur est la défense des plus faibles, ils ne participeront à une guerre que du coté de celui qui en a besoin, pouvant faire basculer le combat au dernier moment après une longue observation pour se décider. On ne les considère jamais comme alliés, encore plus incontrôlables que les mercenaire bien que quand ils finissent, après beaucoup de temps et beaucoup de réflexion, par donner leur parole d’honneur, rien ne peut les en détourner, mais avant de l’obtenir, peut-être la rupture sera-t-elle déjà passée. Leur symbole est un soleil fusionnant avec la lune, l’un en or l’autre en argent.

Le sage finit enfin sa course dans une petite ville maritime à l’extrême est, abandonnée les derniers habitants têtus faisant leur bagages pour trouver une ville protégée, ici il n’y a pas de clan, personne pour protéger les pêcheurs, alors tout le monde doit choisir entre mourir et partir. Mais le sage embarque tout de même sur un des bateaux pour découvrir un autre monde, sans bêtes ni monstres, laissant ses récits à un enfant partant pour Kinshu. L’histoire s’arrête là, mais on raconte que la coque du bateau ayant emmené le sage a été retrouvé brisé, portant la marque des pirates, que tous les corps avaient été retrouvés, sauf celui du vieil homme.